mardi 30 décembre 2008

Est-ce que aujourd'hui une peinture abstraite parle aux "regardeurs"?
En référence au débat sur la prestation de J. Dupin.





Cette question pose le problème du " a quoi cette œuvre renvoie" pour le spectateur.
Si elle ne "parle" pas à celui-ci, si elle ne lui évoque que sa propre image, sans aucun échos à autre chose,
peut-être qu'elle ne fonctionne tout simplement pas...



Sich'

lundi 15 décembre 2008

Vernissage de Sich
Mercredi 10 décembre au STUDIO55

Egotrip
*
*...when i'll be sich and famous.

Exposition très people avec la présence de Emmanuel de Brantes, pour ceux à qui ce prénom fait échos... Pour un artiste issu de la rue, j'ai eu quelques réticence.
Cela dit, en ce qui concerne son œuvre, Sich est dans un monde tout fluo qui vient "embrasser" un monde en noir et blanc, un monde moderne venant s'acoquiner à un monde ancien.
C'est un monde tout sourire que Sich nous propose, plein de strass et paillettes (cf: les ballons peoples*)...
*[Karl Lagerfeld & Tom]


Au delà d'un art qui fait sourire, je reprocherais tout de même des éléments techniques à l'accrochage... Un collage manquant de précision, un espace réduit pour la circulation des personnes...





Jetez-y un œil, pour la curiosité,
jusqu'au 15 janvier 2009, STUDIO55, 55 rue Meslay 73003 Paris.


Sich'

lundi 1 décembre 2008


Les 20 ans du Graffiti...
Déçue le maitre mot de ce vernissage.




Je me suis rendu au 20 ans du Graffiti en m'attendant à un quelque chose d'incroyable!!! -mauvaise idée- Pour la représentation de 20 années du graffiti, je voyais plus grand, plus fort, plus représentatif de la discipline!!!
J'ai vraiment été déçue, pas des œuvres en elles même, mais par le manque de diversité des travaux... et peut-être même par l'embourgeoisement donc cette exposition à fait preuve, bien qu'aillant une connaissance faisant partie du projet... Alors je sais pas...
Suis-je la seule à avoir été désenchantée ?!




Sich'

lundi 24 novembre 2008

Petite réflexion du moment (à moi même)...

Pour être contemporain il s'agirait de traiter d'un quelconque sujet par un médium de notre temps, tel que la vidéo, la photographie, la performance, la peinture industrielle etc...
Seulement, notre monde, dit contemporain, n'aurait-il pas tendance à revenir vers l'ancien ?

En tout cas, selon moi ce n'est pas le médium qui donne le contemporain à une œuvre mais bien son sujet...
L'idée me semble primée sur l'outil, c'est un parti pris.



Sich'

samedi 15 novembre 2008


Ashot Ashot: contrendu


Sich'



vendredi 7 novembre 2008

Phobie


Bonjour à tous
J'ai été à l'expo "Phobie" de la galerie Bailly Contemporain sur le thème de la vanité.
j'ai trouvé cette exposition variée, originale et très intéressante sur les qualités plastiques des oeuvres.

Trois artistes ont marqués mon attention.
Tout d'abord Martin C.Herbst avec son travaille de portraits laqués sur sphère.
Cette technique accentue la déformation des portraits du au support. Ses sphères nous produisent un effet de flou de vitesse et de mouvement. On dirait que l'oeuvre tourne sur elle même et rappel les boules de cristales.

Le deuxième artiste est Jim et son travaille de sculpture de crâne en corde.
Son oeuvre est très influencée par les arts premiers, elle nous transporte dans un monde mystique et religieux. Ses sculptures sont très fortes visuellement et nous attire à les regardés en profondeur et dans le détaille.

Sabine Pigalle et ses photographies retouchés sur des portraits de crânes.
Son travaille est intéressant dans son aspect visuelle, il met en jeux la mort et le vivant.
Elle insère dans ses crânes des êtres vivants (araigné, scarabé, rat), ou elle rajoute des yeux ou des lèvres. L'aspect de ses portrait nous produisent un échange entre le portrait et le spectateur.

Cette exposition je l'ai trouvé vraiment intéressante surtout pour l'aspect plastique que théorique. Malheureusement le titre de l'expo était un peu de côté, je n'ai rien trouvé de phobique dans les projets des artistes proposés. Pour le thème il était présent mais seulement par des codes de représentation (tête de mort) c'est dommage.
A mon avis, "Phobie" est une exposition à aller voir si on à un trou dans la journée, ou pour empreinter des idées plastiques.

Cindy

jeudi 30 octobre 2008


400 Ml


J'étais au vernissage de 400 Ml à la Maison des métallos. Ambiance très sympa, cocktail à volonté!!!

Non, plus sérieusement, à l'initiative du M.U.R, il s'agissait d'un rassemblement de 400 artistes urbains emblématiques dans le monde entier. La bombe est ici le centre de l'exposition, elle représente l'art de rue. Cette exposition met en avant la créativité des artistes de le rue. On pouvait y apercevoir vraiment de tout, en passant de la bombe simplement illustrée à la bombe sculptée et mis en scène. Toutes n'étaient pas très recherchées, à mon grand regret. Seulement, des artistes français qui ont un nom étaient présents, tel que Sich, Teurk, Raisin... etc.

[En parlant de Teurk, il y a un vernissage ce soir même soit le 30 Octobre a 18h à la galerie itinerrance !!!]

Bref, pour continuer je parlerais de la scénographie qui à mon sens n'a pas été judicieuse! Je m'explique, pour ceux qui ont vu, vous avez remarquer qu'il fallait déambuler autour des bombes, qui étaient "parquées" derrière des grilles, ce qui rendait très difficile les prises photographiques, ainsi que la lecture même des bombes...
Enfin, cela dit je pense que l'initiative, dont à fait preuve Gautier Jourdain, est tout à fait judicieuse et non sans parti pris.
Sich'

mercredi 29 octobre 2008

" La Comédie Urbaine"
Jacques Villeglé
Centre Pompidou, jusqu'au 5 Janvier 2009








Bien que je connaisse l'œuvre de Villeglé, celle-ci m'intéressant, j'ai redécouvert et découvert de nouvelles facettes de son œuvre.

Après avoir passé la salle introduction, je pénètre dans cette entre salle, La lettre lacérée, où je découvre de grands formats saccadés, emplis de reliefs, de rythmes, de matières... Ce travail m'intéresse plastiquement.
Passant à l'espace suivant, je me trouve face à La Moto du 17 Juillet 1965, c'est une toile qui me surprend par sa"profondeur"; je la trouve immensément poétique, elle semble ouvrir une nouvelle dimension. L'œuvre de Villéglé m'apparait d'autant plus intéressante qu'elle est évolutive. Dans la salle Couleur Déchirée, nous sommes face à des toiles de couleurs surprenantes.
Tel une peinture traditionnelle, on y retrouve un travail de la profondeur, portant sur la conception même de la couleur. En effet, sans aucune figures particulières, elles laissent place à des formes de couleurs sous-jacentes à d'autres (tel le travail de la couleur par couche que l'on retrouve dans certaine peintures)...
En outre, un autre "ingrédient" de la démarche plastique est à noter celui de "l'éphémerité" au premier abord, s'installant dans le temps. ( je ne suis pas sur de me faire comprendre, enfin bon...)
Une dimension tout aussi forte ne peut être évitée dans cette exposition, il s'agit de l'engagement politique de Villéglé. Autours de 1969, il recrée un alphabet issu de caractères qu'il récolte au détours d'un mur dans la ville.Un vrai recherche s'installe puisque son alphabet ne sera en gestation jusqu'à la fin des années 1970. Villeglé parlera d'importance de la structure dans l'écriture, en référence à Pablo Picasso. Jusqu'à aujourd'hui, il l'emploi dans une logique d'appropriation (tout comme il le faisait auparavant dans ces premier travaux) et peut-être même de dénonciation. C'est ainsi que dans la branche Politique , on retrouve la France comme préoccupation première dans son œuvre. A ce propos, il dira en parlant de l'affiche politique, qu'elle rend bavard les murs.
Je me souviens d'une affiche où l'on retrouvait des femmes dans différentes postures (non pas physique mais "morale").

On pouvait y lire" je suis un produit de consommation"(bulle au dessus de la femme).
L'image suivante: "tu es un produit de consommation" (bulle au dessus de l'homme embrassant la femme)
La dernière: "nous sommes des produits de consommations" (meneuses de revue). Villeglé pose ainsi la question du statut de la femme.

Son engagement socio-politique continu avec le film
Le Mythe dans la Ville, en collaboration avec Dubuffet. Il "portraite" la ville de Paris avec un regard critique aiguisé. C'est un film avec un très grand intérêt plastique. De plus, une bande sonore saisissante, relatant les évènements de mai 1968 et des poèmes, vient nourrir cette plasticité. Il s'agit de la saisie d'une époque mais aussi du cri des pavés (c.à.d de la rue).
L'exposition se termine par le travail actuel de Villeglé, soit "la factory à roulette" comme le critique Domino la caractérisée soit l'Atelier d'Aquitaine. Il s'agit, là, d'un travail en équipe qu'effectue Villeglé, en se décentralisant de Paris, où il ne trouve plus matière. Il va se tourner vers différentes régions de France, mais aussi vers Barcelone, ou encore Buenos Aires, où il va s'attarder sur la musique amplifiées, un phénomène qui semble l'intéresser.
En somme, c'est un travail qui mérite d'être connu de chacun, donc je vous le conseil!



Sich'

samedi 18 octobre 2008


" Où et Quand ? " Sophie Calle
galerie Emmanuel Perrotin





Introduction à l'exposition:

" Le lundi 17 mai 2008, j'ai quitté Malakoff à 8h55. Je suis arrivée Gare du Nord quelques minutes avant le départ de mon train pour Rang-du-Fliers. Je savais seulement que je devais mon rendre à Berck et, dès mon arrivée, contacter ma voyante afin qu'elle me donne de nouvelles instructions sur la suite du programme.J'avais demandé à Maud Kristen, voyante, "Où et quand ?" Pas plus. Elle avait accepté de tenter l'expérience. Faire un test, avant de s'engager plus sérieusement. Elle a ensuite consulté les cartes. "Le premier train, lundi prochain, à destination de Berck. Je ne sais pas pourquoi on veut vous faire aller là-bas, on va le découvrir. Une fois que vous serez à la gare, vous m'appellerez et nous verrons." Nous verrons... Aller voir. Mon futur m'attend lundi à Berck. "

Sophie Calle à travers son œuvre nous expose à sa vie en tant qu'être humain et artiste, une vie
non ordinaire puisque celle-ci par le biais de divers procédés (ici sa voyante) " monte" sa vie, tel les images d'un film.
Son œuvre est partagée entre performance et écriture, ce qui aboutit au final a un art complètement narratif dans lequel on retrouve un certain fétichisme.
En outre, bien que celle-ci s'inspire de sa propre vie, il me semble ne pas pouvoir qualifier son œuvre comme ressortant du quotidien. Sophie Calle "se raconte" et "raconte les autres". Cependant, "se raconter" implique une mure réflexion sur les évènements de sa vie. Il s'agirait donc d'un quotidien ressortant de la fabrication soit d'une forme" imaginative" du quotidien. Quoi qu'il en soit, bien que je trouve le processus de sa démarche très intéressant, je n'adhère pas à celle-ci.
Néanmoins, un intérêt certain pour la conception du procéssus est à noter, à mon sens.



Sich'
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