mardi 9 juin 2009

L'Atlas...

... apprend la liberté aux passants.






Sagia

jeudi 4 juin 2009

Expositions à la Maison Européenne de la Photographie (alias MEP)



La maison européenne de la photographie présente actuellement 3 expositions: une rétrospective d'Henri Cartier-Bresson,  "Etats de Grace" de Gérard Uféras et "Venise aux fenêtres" de Riccardo Zipoli.

Au 1er étage de ce charmant batiment, j'entame l'aventure avec Riccardo Zipoli.
(jusqu'au 14 juin).
Cet artiste propose plusieurs clichés de fenêtres qui ont pour but de nous faire découvrir Venise. 
En général, pour observer un lieu, il vaut mieux ouvrir sa fenêtre, la tête plongée dans le vide, mais ici, on a droit à une toute autre démarche. Positionnant le spectateur de "dos" à la ville, on est face aux fenêtres qui reflètent églises, batiments ou paysages. 
On a tendance à ne pas s'attarder sur 2 ou 3 photos, puis amusé par l'une de la série, s'arreter et se prêter au jeu de l'imagination. Les reflets n'étant que des fragments, on tente de reconstituer ou d'inventer un paysage que l'on a jamais vu, que nous ne verrons peut être jamais, mais qui se laisse apercevoir.






Direction 2e étage et nous voici dans le monde d'Henri Cartier-Bresson (jusqu'au 30 août).
Je fus étonnée par la quantité et surtout la qualité des tirages présentées ! C'est un bel hommage rendu à l'artiste qui aurait eu 101 ans cette année.
Très attirée par la photographie en noir et blanc, ce fut un véritable plaisir de découvrir et re-découvrir le travail de ce génie de la photographie, cofondateur de la célèbre agence Magnum Photos.
Ayant beaucoup voyagé, ses photos ont un attrait humaniste, il s'illustre parfaitement dans le reportage de rue. Son travail étant très important, les deux grands thèmes de cette exposition sont Paris et les Européens. 
Ainsi, les clichés réalisés à Paris datent du début des années 80, ayant alors donné lieu à une exposition et un livre "Paris à vue d'oeil". Pour les européens on retrouve souvent l'Allemagne et ses années post seconde guerre mondiale.

A chaque photo, on assiste à un moment pris "sur le vif", il est "l'oeil du siècle" comme le décrivait les journalistes... grâce à son omniprésence, une sorte de don pour être toujours "là où il faut, quand il le faut". 
Sans pour autant ne renvoyer qu'une image, une émotion se dégage de son travail. On comprend alors sa citation "la photographie est un couperet qui dans l'éternité saisit l'instant qui m'a ébloui”.







Et enfin, dernier étage: Gérard Uféras.  (jusqu'au 14 juin)
Je ne sais pas si les quelques marches pour accèder à l'exposition ont effrayées les visiteurs ou si Cartier-Bresson était la seule motivation de leur visite, mais je me suis sentie bien seule dans la salle... Tant mieux pour ma visite, tant pis pour la leur.
En effet, encore une énorme découverte, une suprise que je sentais venir, ayant regarder quelques travaux la veille, sur le site internet du photographe.
Travaillant dans le milieu du spectacle, c'est derrière la scène que l'artiste se situe. 
Les coulisses n'ont pas de secrets pour lui, s'immiscant à travers les tutus des danseuses de l'Opéra de Paris ou des hauts talons d'un défilé, il en ressort des series de photos au graphisme impressionnant. Du noir et blanc et des couleurs maitrisés à la perfection, l'un comme l'autre, ici, le spectacle n'a rien à voir avec des pas de danse ou la collection de la prochaine saison. Son titre "états de grâce" est certes lié au domaine dans lequel son travail évolue, mais il est surtout le parfait descriptif de la délicatesse et des moments privilégiés que renvoient ses photos.







Sagia

Exposition Opération Tonnerre à Mains d'Oeuvres


L'exposition Opération Tonnerre rend hommage au film éponyme de notre agent 007 préféré, James Bond. 
24 d'artistes ont été invité à exposer leurs oeuvres à Mains d'Oeuvres, disposées dans une même salle sans apparante organisation. 
On ne sait pas par où commencer, à gauche, à droite, la pièce est bien remplie. En se promonant on se sent dérouté, c'est peut être parce qu'on essaye de rattacher une chose à une autre, alors que le thème est l'unique lien de ces oeuvres. 



Reprennant un film d'aventure, on s'attend à du danger, des risques... en gros, à de la surprise. 
La plupart des oeuvres n'en manque pas, la plus frappante reste pour moi la carte du monde de Jean Denant, Planisphère.





Située face à l'entrée de la salle, cachée derrière une rampe, cette oeuvre est probablement celle qui a demandé le moins de moyens (reste à voir les frais de ravalement...) sans pour autant être dénuée de tout intéret. 
Les continents sont apparus de manière brutale, une violente rencontre entre le mur en béton et le marteau. Seuls témoins de ce conflit, l'artiste à laissé au pied du mur les poussières et débris.


Aussi, la Rampe de Simon Nicaise accapare le centre de la salle, volant un peu la vedette à ce qui l'entoure. Parlant de célébrité, son tapis rouge nous rappelle les prestigieuses cérémonies d'Hollywood, mis en scène sur une rampe de sport extrème (motocross, roller, skate...). 
Le rouge est tout un symbole: l'amour (certes...), mais plutôt le sang, la colère, la violence. 
Ainsi, d'après le dossier de presse cette oeuvre représente "une ascension que l’on imagine sous le feu des flashs des paparazzi qui ne mènerait qu’à la chute, celle aussi plus physique du corps contraint à ramper pour atteindre le sommet."




Vous pouvez consulter le dossier de presse ici, interessant, il contient les explications de chaques oeuvres exposées.



Crédit Photo: M. Abad


Sagia

Une image peut en cacher une autre.

J'ai trouvé cette expo originale, ludique et très bien organisé. Le sujet est bien représenté et tous le monde peut y participé.
En passant par les mythes d'origines, les paysages visages, Markus Raetz et les surréalistes cette expo se composent d'environ 250 œuvres. Elles se composent d'effets d'optiques, d'image cachée ou encore de forme ambigüe.
Le dispositif d'aide en dessous de l'œuvre était utile pour retrouvé le symbole ou l'image cacher. Parfois, même avec l'indice le détaille n'était pas visible.


J'ai adoré découvrir des artistes d'autre pays. Leur style graphique est complètement différent mais le thème des œuvres se rejoignait avec le discourt de l'expo.
C'est surtout l'œuvre d'Utagawa Kuniyoshi dans "Au premier abord il nous fait peur mais en réalité", il est très gentil, qui m'a vraiment attiré. C'est en faisant le lien avec le titre que j'ai réussi à découvrir les corps qui font le visage du monsieur.


Bien sur, j'ai aussi apprécié le travaille du "maitre" Dali et ses œuvres extrêmement irréelle. Sa facture est tellement précise que ces toiles nous transmettent un imaginaire de la qualité d'une photographie.

Cette expo tout public permet vraiment de passer un bon moment et de découvrir une multitude d'œuvre originale.
Le seul défaut de cette expo c'est la cassure entre les disposition des salles.

Cindy.

mercredi 3 juin 2009


Alors un petit signe pour vous dire que ce soir il y a le vernissage de DRAN!!!! Si le coeur, les yeux, etc. vous en disent viendez!!!! Moi j'y serais...

Comptez sur moi pour un petit mot la dessus! c'est sûr...




Galerie Bailly Contemporain
25, quai Voltaire
75007 Paris

info@galeriebaillycontemporain.com



Sich'

mardi 2 juin 2009

Le grand monde d’Andy Warhol.



Il est incontournable d’observer au moins une fois dans sa vie le travaille de cet icône mondiale du pop art !
Mais se qui est dommage, c’est de voir son travaille aussi mal représenté.
je m'explique: j'ai trouvé les lieux de l'exposition (Galeries nationales du Grand Palais) trop impersonnelle. Ils donnaient un effet de vides et j’avais l’impression d’errer dans les salles.
C’était peut être l'un des seuls défauts qui m‘a le plus interpellé.
Par contre l’accrochage était intéressant, il jouait avec différents modes de présentation (quadrillage, en série, individuel).
L’idée était original d’utiliser la légende pour permettre de reconnaître chacun des portraits. (les une des magasines « Interview » )
L'exposition représentait les grands thèmes de son travaille comme "Autoportraits,Icônes, Arts et commerce, Machine " symbolisé par les portraits de Marilyn, son propre autoportrait ... ou encore "le monde de l'art, de l'argent, du glamour".
On apprendra qu'Andy Warhol demandait quand même 25 000 dollars pour le premier panneau et 10 000 pour les suivants.

Cependant j'ai vraiment apprécier cette exposition. Cela m'a permis réellement de voir les œuvres d'Andy Warhol devenue un mythe dans l'histoire de l'art.

Cindy.

lundi 1 juin 2009

Rétrospective David Lachapelle

Je pense ne pas être originale en écrivant au sujet de l'exposition de Lachapelle, tant pis, j'ai tout de même des choses à dire.

Dans cette exposition, il y avait du bon et du mauvais, ceci n'ayant rien à voir avec le travail du photographe.
Il me semble qu'une centaine de photos devaient être présentées et sans les avoir comptées (d'autres l'ont fait pour moi) c'est un peu moins de 100 photos qui nous ont été présentées. Apparament, c'était un choix de l'artiste, qui, au dernier moment, à décider de retirer certaines oeuvres...

Pour ceux qui ne connaissent pas l'homme, ca en dit déja beaucoup sur lui: c'est un perfectionniste qui controle son travail de A à Z. Moins d'oeuvres certes mais de la qualité, en veux tu, en voila !
Observer de grands tirages (tournés pour la plupart sous forme de montages) est plaisant et facilite l'analyse. Certaines personnes m'ont dit avoir fait le tour de l'exposition en 30 minutes, je n'ai toujours pas compris comment.
C'est grâce à la taille des photos qu'on aperçoit les plus petits détails et on se rend compte que derrière des clichés au style "bling-bling" et provoquant, se cache un génie de la photographie inspiré par la religion, s'interessant à l'histoire de l'art et capable de renvoyer des messages contre la société de consommation.






LaChapelle ne fait pas les choses à moitié, avant chaque séances photographique, il prépare les mises en scène en dessinant chaque prises. Il utilise ses décors et modèles afin de réaliser plusieurs montages, ceci étant démontré dans les vidéos présentes lors de l'exposition.
Bien que certaines retouches soient forcément exercées sur ses photos (il ne faut pas se leurrer...), on retrouve dans sa méthode de travail l'homme qui controle tout. Après ses aquarelles "pré-shooting", les réglages studio et autres, il avoue que ses couleurs vives sont dues à une technique spéciale lors du developpement des photos.






Cette exposition m'a permis de découvrir un travail de David LaChapelle que je ne connaissais pas,  Recollections In America. Il a réuni plusieurs photos des années 1970, dénichées auprès de photographes ou lors de brocantes. Montrant des familles américaines de classe moyenne lors de fêtes diverses, il y insère des personnages ou objets en parfait trompe l'oeil.






Pour ceux et celles qui ont ratés l'exposition, elle se résume à son dossier de presse
Les vidéos présentées lors de l'exposition sur les coulisses des séances photos sont disponnibles sur le site de l'artiste.





crédit photos: nabekor



Sagia