lundi 11 mai 2009
Grey
Alison Moffett, artiste americaine née en 1979 à Knoxville, Tennessee, aux Etats Uni; expose du 21.03.09 au 02.05.09 à la galerie Schleicher+Lange une série de dessins et sculptures qui prennent pour sujet formes et motifs architecturales. Dans un premier temps on a les Quarantine 1 et 2 dont l'artiste confronte les espaces et architectures modernistes-le shopping center, l'abribus- avec ceux des abris rudimentaire. Dans un deuxième temps on trouve encore quelques dessins des briques. Ces dessins son réalisés sur papiers calques, ce que produit un beau effet de superposition.
Puis on a plusieurs sculptures: deux blocs qui semblent se désintègrent, un grillage constitué par des hexagones, puis des tuyau qui reprennent aussi la même forme hexagonale. Ces forme attirent mon attention: Pour quoi le hexagone? Pour quoi superposés? La réponse n'est pas loin. Le communiqué de presse l'explique. Alison Moffett s'intéresse bien à la architecture, au contraste entre le bien fait et le précaire, au constituants et modules basiques de ces architectures, mais aussi au dessin comme espace de représentation, comme espace de construction, or ces grillages et cette insistance renvoie au graphene, molécule bidimensionnel qui en superposition constitue le graphite. Intéressant, une autre façon de faire référence au dessin et à ses spécificités. J'étais surpris.
L'isolement du graphene ce produit en 2004 par Andre Geim au département de physique de l'université de Manchester. Il peut être produit de deux manières : par extraction mécanique du graphite (graphène exfolié) dont la technique a été mise au point en 2004, ou par chauffage d'un cristal de carbure de silicium, qui permet la libération des atomes de silicium (graphène epitaxié).
Lost Homo Sapiens (Lucas Henao Serna N 240751)
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