Comme prévu je me suis rendue, durant nos sympathiques vacances de pacques, à l'exposition TAG. Poussée par la curiosité, je n'ai pas pu m'empêcher de m'y rendre... Avant de commencer ma critique, je tiens à noter que l'accrochage était presque parfait
( j'ai quand même remarqué que quelques toiles n'étaient pas droite, enfin...)...
L'exposition nous ouvre les "fausses" portes sur le monde du graffitis en y retraçant son anthologie sur toile tirée, bref elle" refait" une histoire afin de l'intégrer dans un contexte plus conventionnel et d'en faire un art intégré, peut être même intègre
( Un même format; une double toile horizontale de 60x 180 cm et un même thème: la signature de l’artiste à gauche et un sujet libre sur l’Amour à droite).
Je pense que l'idée de départ - faire une sorte de banque de donnée - est bonne, cela dit elle dénature le processus même du mouvement... D'ailleurs, j'ai du mal à concevoir l'acceptation de cette exposition par les graffeurs, si se n'est la motivation financière...
De plus, il m'a semblé que les niveaux étaient très disparates, tout en ayant conscience que les styles peuvent être différents. En revanche, on ne peut reprocher à Alain-Dominique Gallizia les différentes sources iconographique/artistiques dont il à fait preuve, mettant à jour des artistes
étrangers dont je n'avais pas la preuve.
On y retrouve également notre "poseur" non de graffs mais de lapins, j'ai nommé L'Atlas, avec une réalisation qui selon moi ne vaut pas franchement le coup mais passons... (ci contre, premier en partant d'en haut...)
Bref, la seule chose que j'ai apprécié, c'est sa popularité auprès des générations confondus...
Et enfin, le panneau de Toxic en hommage à son pote, SAMO (Basquiat)...
Sich'
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