Pour mon deuxième compte rendu d’exposition je vais revenir sur une surprise, ou plutôt sur un imprévu, car c’est bien par hasard que je suis tombé sur la galerie exposant les peintures de Serge Van Khache.
Après avoir vu ses toiles, vous me direz surement qu’il n’y a rien de fondamentalement innovant dans son art, qu’on ressent le déjà vu. Et pourtant qu’il est bon de constater que certains artistes restent attachés à une technique et une maitrise ancestrale. Je n’ai rien contre l’emballage que prend l’art, (d’ailleurs je suis même revenu sur les découpeurs d’animaux dans mon dernier compte rendu), mais la contemplation d’une œuvre reste ma position de prédilection, et là quelle stupéfaction, quelle émotion devant ces représentations débordantes de luminescence qui s’inscrivent entre surréalisme et symbolisme. Ainsi toutes les peintures de Von Khache s’accordent dans des thèmes communs, tous relèvent de l’onirisme et du merveilleux, avec des représentations de royaumes et de paysages improbables s’apparentant souvent aux contes et mythes. On retrouve des palais géants en forme de coquillage, des cornes d’abondances, des bateaux constitués par des poissons géants ou encore des entités divines, le tout baignant dans un flot lumineux qui n’est pas sans rappeler une vision imaginaire de l’orient.
De ce que l’on peut lire sur l’artiste, ces représentations appartiendraient au mouvement «art visionnaire », pourtant je dois avouer que je n’ai pas réussit à trouver de définitions ni d’explications satisfaisantes à propos de ce « mouvement », je parlerais donc plutôt d’une peinture onirique oscillant entre symbolisme et surréalisme qui reprend avec brio la technique des maitres flamands.
Mutt
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