jeudi 28 mai 2009
Un grand Blake au petit palais
Pour finir en beauté je vais revenir sur l’exposition du petit palais consacré au grand William Blake. Il est surement le génie visionnaire du romantisme anglais que désigne les différents médias et autre pubs accrocheuses, malgré tout, je dois avouer que cet artiste ne m’est guère familier. Et oui, que de lacune en mon humble personne, et pourtant je vais me risquer à parler de cette exposition.
Pour les incultes dans mon genre je précise juste que William Blake est un artiste anglais du XIXème siècle aux multiples talents, un artiste majeur autant reconnu pour ses peintures que pour ses poèmes. Et comme tout artiste qui se respecte, Blake fut un génie incompris par la majorité de ses contemporains. « Peintre, graveur et poète visionnaire anglais, William Blake est l'un des artistes les plus évidemment inspirés que le monde ait connus » (cf universalis). Après cette judicieuse information en forme d’humiliation à mon égard nous pouvons enfin attaquer le vif du sujet. Le « Mad Blake » comme le nommait ses détracteurs, avait comme thèmes de prédilections les sujets bibliques, allégoriques, ou encore des sujets plus ou moins mystique à partir desquelles il construisit sa propre mythologie. Une orientation en opposition total avec ses très raisonnables contemporains, puisqu’il n’avait de rationnel que les techniques employées.
En véritable prophète Blake tenta avec son oeuvre d’ouvrir les voies du salut aux profanes menacés du jugement dernier. Et ce ne sont pas moins de 130 dessins, estampes et livres illustrés présent au petit palais qui témoignent de cette ferveur incandescente. Les estampes de Blake se contemplent sans modérations, magnifiées à l’aquarelle ou tel quel, elles transcendent l’espace littéral.
Que dire de plus, si ce n’est que son art fut au moins a la hauteur de sa folie et de ses visions bibliques, ces chefs d’œuvre souvent issus de ses propres écrits témoignent d’une création personnelle sans limite, au service de sa propre mythologie et de ses propres intuitions.
Par ailleurs, si j’ai pu contempler et apprécier les œuvres de Blake même en tant que profane, je garde une note déception, résultat de mon manque de connaissance en terme religieux (mystique et mythologique) qui ne me permet pas de saisir l’intérêt de ses œuvres et leurs significations dans toutes leurs amplitudes.
Il n’en reste pas moins que l’exposition de l'un des artistes les plus évidemment inspirés que le monde ait connus est fortement conseillée sous peine d’hérésie.
Mutt
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