dimanche 29 mars 2009
Fake World - Beautiful World.
Pour ne pas faillir a mon devoir de seigneur de la cour, je me suis rendu une fois de plus chez mon ami le Duc de Bourgogne ou se trouve la galerie Magda Danyzs ou récemment était exposé l'artiste et illustrateur Ray Caesar.
Cette fois-ci un nouvel artiste et pas des plus inintéressant est exposé dans toute la galerie. Je me suis rendu par curiosité jeter un coup d’œil à son travail….
Bonne surprise, je ne m’attendais vraiment pas à quelque chose de beau, conceptuel et touchant dans le travail de la part d’un artiste avec lequel je n’arrive pas vraiment à retenir le nom.. Cet artiste est Ruud Van Empel, d’origine néerlandaise à coup sur, il nous présente pour la première fois à la galerie Magda Danyzs son travail.
Dès notre entrée dans la galerie on est appâtés par 4 grandes œuvres. Ses œuvres nous sont présentées comme de simples photos prise sur le vif mélangeant la nature et l'homme. Ruud Van Empel est un artiste à double facette. Photographe, il se sert de cette manière si unique cas la photographie de représenter le réel sans artefact.
Néanmoins, pris au piège ou presque bernés par cette photo qui en réalité ne l'est pas. On commence alors par se poser des questions évidentes. Les personnages sont-ils réels ? Le lieu existe-t-il ? Il paraitrait que non, chaque pièce de l’œuvre est un canular, chaque branche, feuilles, fleurs est fausse. Ils sont réalisés par un montage simple grâce à de nombreux logiciel permettant le « copier / coller ». Mais s’il n’y avait que cela… Les personnages aussi nous mentent. Pourtant nous regardant d’un air si sincère, si pur et vrai qu’on ne se serait pas permis de le dire. Mais ils ne sont aussi que tromperie l’artiste à assembler plusieurs partie de visage pour en former un nouveau. Pour le placer par la suite, dans cette nature hostile.
En utilisant cette technique de « copier / coller » l’artiste tout d’abord, nous immerge dans ce « fake world », (et la grandeur de l’œuvre y est pour quelque chose à coup sur) ou nature domine comme on peut le voir avec l’œuvre « World n°26 » (image 1). Ensuite, ce qu'on peut affirmer, c’est qu’en utilisant une technique comme celle – ci, l’artiste fait usage d’une « sélection parfaite » c'est-à-dire qu’il ne s’encombre pas des défauts, des incorrections et autre vices que pourrait engendrer la nature. Il génère un monde à son image, comme il l’entend. Un monde parfait et utopique ou nature et homme réside sereinement.
La deuxième partie de l’exposition était centré sur l’artiste lui-même. Une sorte de « flashback », d’ailleurs le nom de cette série d’œuvres est « souvenirs ». 6 souvenirs étaient exposés. Chaque souvenir représente une partie de son éducation. L’un représente son père, un autre le côté maternelle et aussi son enfance (image 2). L’artiste utilise toujours cette même technique de « copier / coller » mais cette fois – ci les objets sont bel et bien réels. Il l’a juste rassemblé ses objets entre eux et pris une photo pour ensuite les placer sur un fond différent. Le «souvenir numéro 1» montre un enfant qui ressemblait étrangement à l’artiste lors de son enfance.
La troisième partie de l’exposition, montre une nouvelle série mais toujours sur le thème de cette nature prépondérante et omniprésente dans a première partie de son exposition. Or, cette fois - ci le temps change. Le nom de cette série est « moon » (image 3) référence à la nuit.
Pour conclure en un mot, c'est un artiste fraichement découvert dans cette galerie, qui me ravi de plus en plus d'ailleurs et qui ne me laisse pas sur ma faim de découvrir ce qu'elle nous réserve avec les prochains artistes…
REY.
Exposition jusqu'au 18 Avril.
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