mercredi 4 mars 2009

Prétexte

J'aimerais bien voir la "rétrospective du vide" qui se réalise au centre Pompidou. Selon le communiqué de presse il s'agit d'une exposition dans laquelle le spectateur pourras découvrir plusieurs propositions autour du sujet du vide développées pendant les 50 derniers années de l'histoire de l'art. Le communique de presse parle d'abord du cas Klein, peut être le plus emblématique: 1958 il expose La spécialisation de la sensibilité à l'état matière première en sensibilité picturale stabilisée. La galerie Iris Clert est peint en blanc et laissée vide. Suivi d'Art & Language qui explorent le rapport entre la description écrite d'une oeuvre et la possibilité de réalisation, Robert Barry propose un autre type de vide: un endroit où on peut venir pour réfléchir à quoi faire après. Robert Irwin cherche mettre en évidence les qualités spécifiques de la galerie.

Lauris Parsons utilise le vide comme prologue de sa retraite du monde de l'art: le carton d'invitation donne juste l'adresse de la galerie, sans mentionner le nom de l'artiste et non plus les dates d'exposition. La galerie reste vide. Bethan Huws s'approprie et travaille autour des caractéristiques et histoire propres à l'espace. Maria Eichhorn investi l'argent de son exposition en 2001 à la Kunsthalle de Verne pour rénover le batîment. Roman Ondák souligne l'action de l'artiste comme agent qui modifie l'espace d'exposition.

Le communiqué ferme avec Stanley Brouwn (étrange comme nom de famille...) artiste qui centre son travail sur la notion de la marche, pour lui l'acte plus banal mais que sert à mesurer la dimension spatiale de l'oeuvre.

J'irai voir l'exposition. Je vais regarder le vide (en fait, c'est maintenant peut être à 2:37 du matin, que les espaces sont vraiments vides, sans spectateurs) et je vais écrire une autre chose. Un posttexte. Possiblement sur mes impressions vis-à-vis les visiteurs, la mediation, le catalogue... on vera.


Lost Hommo Sapiens.

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