Pendant la visite au centre Pompidou pour la rétrospectif "Vides", j'ai réalisé quelques notes.
1. Le catalogue d'exposition coute 39 euros. Il est assez épais. Il y a beaucoup de textes et d'images (on aimerais bien comprendre pour quoi tout ce... v i d e. Merci). Grande partie des images parlent bien sûr sur d'autres expositions, œuvres de référence, personnages, philosophie, etc au sujet de l'exposition.
2. Plusieurs groupes d'étudiants. Des espagnols qui rigolent de Joseph Beuys. Robert Filliou et son économie de moyens... dit un prof d'art français.
3. Vide d'Art & Language "The Air-Conditioning Show"
Plusieurs personnes sont déconcertées: Penser l'art n'est pas un hobby habituel du spectateur, non plus les objets que le premier produit. Trouver de salles vides doit être pour eux un petit peu troublant. Ils rigolent...
4. Vide d'Yves Klein "La spécialisation de la sensibilité à l'état matière première en sensibilité picturale stabilisée"
Ça fait penser à 4:33 de John Cage dont à la fin ces sont les spectateurs qui font les objets de l'œuvre.
5. Vide de Stanley Brouwn "Un espace vide dans le centre Pompidou, 2009."
Un vide in-situ année 2009 pour le centre Pompidou. Brouwn, à été il payé?
6. Vide de Robert Barry "Some places to wich we can come and for a while, be free to think what we are going to do"
Une activité est proposé à réaliser dans cette endroit.
7. Vide de Robert Erwin "Experimental situation"
...
8.Vide de Maria Eichhorn "L'argent de la kunsthalle Bern"
Ce n'est pas le contexte original de l'œuvre. Un groupe de filles s'amuse bien à faire des photos.
Cette exposition comme il a bien annoncé le communiqué de presse met en question l'espace d'exposition, l'institution, l'architecture, mais aussi que l'expérience de l'œuvre ne peut pas être reproduite juste avec la présentation du discours de l'artiste. Pour plusieurs œuvres du passé il y a des circonstances géographiques et historiques qu'on a perdu à toujours et que le musée malgré l'effort ne pourra jamais restituer. Aussi par rapport au public il y a une question de vide qui se pose. Une question d'absence de disposition analytique et critique envers les œuvres (suis-je juste de juger le public comme ça???...). À la fin de cette expérience je peux juste penser que par rapport au grand public le centre Pompidou ou Disneyland, le vide ou Mickey Mouse revient presque au même.
Lost Hommo Sapiens
lundi 9 mars 2009
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